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Les colombiers, sur la commune de Brélès, sont construits selon un plan classique rond. Ces tours sont couvertes d’une toiture en dôme de pierres posées, en encorbellement. Elles disposent en leur centre d’un orifice permettant les entrées et sorties des pigeons. A l’intérieur, les murs sont tapissés de rangées d’alvéoles appelées « boulins », où nichaient les volatiles. Une échelle, pivotant sur un axe central permettait de nettoyer et récolter les œufs. | |
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Seuls les propriétaires de plus de 150 hectares pouvaient construire un colombier. Chaque boulin représentant environ un demi hectare, leur nombre dépendaient de la taille du domaine. C’était une réserve de viande et la fiente était utilisée comme engrais. Signe extérieur de richesse, les colombiers étaient construits sur des lieux élevés pour que les pigeons retrouvent facilement leur route.
Saint Eloi
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En Bretagne, les moulins étaient très nombreux, parfois implantés sur de modestes ruisseaux. Plus d’une centaine, très souvent petits, animaient le cours de l’Ildut et de ses affluents tout au long des siècles (une vingtaine sur Brélès). Les derniers ont cessé leur activité au début de la seconde moitié du XXe siècle.
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La plupart fonctionnaient à l’aide d’une roue horizontale, plus facile à mouvoir, même sur un ruisseau à faible débit mais converti en jet puissant par une goulotte pentue. |
Traon Gall |
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