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Au début du XXe siècle, pour les fêtes et les pardons, les femmes se parent d’un tablier à grande bavette, en satin ou crêpe, sobre en couleurs et en broderies, sur un chemisier ou camisole ras du cou et une grande jupe froncée en mérinos noir. Le grand châle traditionnel à franges est richement brodé au fil de soie (toujours ton sur ton). L’importance de la broderie dépend de la richesse de la famille. La coiffe « penn paket » (tête enveloppée) est en tulle brodé, et comme son sobriquet l'indique elle recouvre toute la tête. |
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De couleur noire, le costume de cérémonie des hommes est sobre reflétant le caractère léonard. Il comporte une veste ouverte, un petit gilet sur une chemise blanche sans col et un pantalon « à pont ». Le chapeau, à large bord, est en feutre taupé dit « castor », à guides de velours, retenus par une boucle en métal ciselé, typée selon le métier et le rang social. |
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Après la 1ère guerre mondiale, le costume masculin (sauf le chapeau) est rapidement abandonné. Le costume féminin perdure jusqu'au milieu des années 1930. La jupe s'est raccourcie, le chemisier est blanc et la coiffe s'est dégagée laissant apparaître davantage les cheveux.